Tristan avait quelques soucis ces derniers temps. En plus d'avoir le cœur meurtris à cause de Selena, il se passait des choses étranges dans son appartement. Des objets se déplaçaient d'eux même, des coups étaient frappés dans les murs et les meubles, des voix se faisaient entendre, bref la totale qui laissait penser à esprit qui avait envie de s'amuser un peu. Malgré les conseils prodigués par ses livres de Kardec et quelques autres, les phénomènes étranges demeuraient et les chasser dépassait les compétence de Tristan. Il fallait qu'il fasse appelle à un spécialiste. Quand on savait où chercher ce n'était pas bien difficile, Tristan fit donc une petite recherche sur internet et trouva une liste de nom qu'il imprima avec leurs photos. Il plaça le morceau de papier chiffonné dans ses poches et en attendant de prendre la décision d'en contacter un, il se mit en route pour la grande bibliothèque. Peut-être y trouverait-il son compte.
Au bout de quelques minutes de route en voiture, il se trouvait face à l'immense battisse, abritant plusieurs milliers d'ouvrages. Il se mit à chercher le rayon sur l'ésotérisme, cherchant à la lettre E pour "esprit". Aucun ouvrage ne semblait indiquer comment se débarrasser d'un esprit collant. C'était bien sa veine. C'est alors qu'il aperçu à l'autre bout du rayon, une magnifique jeune femme, certainement d'origine asiatique. Il se dit qu'elle devait avoir certaine connaissance si elle cherchait en ces lieux. Puis soudain quelque chose le frappa, il sortit à la hâte sa liste de chasseurs de sa poche et trouva une photo très semblable à la jeune femme. C'était Harya Lafe ! Très content, il s'approcha donc de la jeune femme.
* Bon sang elle est encore plus belle de près...*
Le cœur de l'auteur faisait des sauts périlleux dans sa poitrine, lui donnant l'impression qu'il ferait une crise cardiaque. Il s'approcha encore d'avantage avant de l'interpeller :
- Euh... excusez-moi, bonjour. Peut-être pourriez vous m'aider... Vous êtes bien Mademoiselle Lafe ?
Le jeune homme n'arrivait pas à garder son calme, l'anxiété le gagnait, c'était pourtant anodin d'interpeller quelqu'un dans une bibliothèque...