Une journée presque banale.

Il est quatorze heure, Tristan vient à peine de se lever. Il ouvre les rideaux de sa chambre à la décoration épurée puis se dirige vers son armoire, aveuglé par la lumière du jour. Il pioche au hasard parmi ses vêtements, prends un caleçon propre dans un tiroir et gagne sa salle de bain. Les yeux encore collés, il ouvre l'eau chaude, puis l'eau froide, essayant de trouver un compromis assez confortable entre une eau trop fraîche ou trop chaude. Ceci fait, il se glisse dans la douche, se frottant machinalement, nettoyant ses cheveux emmêlés. Il parvient peu à peu à se réveiller, ainsi que son estomac qui lui fait savoir qu'il est grand temps d'avaler quelque chose. L'écrivain sort de la petite cabine de douche, s'essuie les cheveux et le corps à la hâte. Il s'empare ensuite du peigne laissé sur le bord de l'évier la veille et s'attèle à une tache qui n'est pas des moindre : démêler ses cheveux en bataille. La lutte enfin terminé, il enfile son jean et son tee-shirt noirs, ses chaussures, passe un coup de crayons sous ses yeux, met son ordinateur portable sous son bras, quelques billets dans ses poches et quitte l'appartement.

Dans la rue, il s'arrête à une boulangerie. Personne à cette heure-ci. Tant mieux, ça fera ça de moins à attendre. Il regarde en vitrine, il ne reste plus beaucoup de croissants. Il a de la chance, d'habitude il n'y en a plus du tout à cette heure-ci. Tristan achète donc ses deux croissants et va s'installer à la table d'un café, en terrasse, mais sous un parasol. Avec son teint pâle et le soleil qui cogne, le jeune homme ne tenait pas à devenir rouge écrivisse. En attendant que son café vienne, il ouvrit son ordinateur su la table et se remit à l'une de ses traductions du moment.Le serveur lui apporta enfin son déca.

Samedi...je n'avais pas cours alors à la place, pour tuer le temps je travaillais. J'avais réussis à me faire embaucher par le gérant du café du crépuscule. UN gentil bonhomme, un peu naïf à mon gout mais bon, je suis bien payer alors... Je regardais l'horloge 15h...il faisait chaud et pas mal de monde su ruais à la plage, parfois quelques client venait se désaltérer aussi. Adosser au comptoir, je soupirais, le regarda dans le vide. J'étais habiller d'un jean taille basse un peu troué de partout avec un dos nue qui m'aidais à ne pas trop avoir chaud...j'avais relever mes longs cheveux en une queue haute et malgré cela, me mourrais toujours autant de chaud. J'aperçus un homme assez sombre s'assoir à une table à l'extérieur, encore un qui à du temps pour se reposer. Je m'approchais, calepin en main et stylo, prête à prendre sa commande. Je le fixais un instant et fit un vague sourire et demanda d'un voix sans joie:

- bonjour...vous désirez ?

Il prit un décaféiné, je fit demis-tour et partis le préparer rapidement. je revins vers lui, déposant son café à côté de son ordinateur, un sucre, une cuillère et un nouveau sourire forcer et je demandais:

- il vous faudra autre chose ?

Mon manque d'enthousiasme était flagrant, mais je m'en contre-fichait...

J'étais si absorbée par la traduction d'un roman italien que je ne remarquait même pas qu'on m'avait apporté mon café. Ce fut lorsque la serveuse reprit la parole que je m'aperçus de se qui se passait que que je repris conscience du lieu ou je me trouvait. Je levais les yeux vers elle, une magnifique jeune femme aux cheveux relevés en une queue de cheval. Il vit qu'elle tenait un crayon ainsi qu'un carnet et qu'elle attendait. Il fouilla dans sa mémoire pour se rappeler de ce qu'elle avait bien pu lui dire, puis une voix lointaine et féminine lui revint en tête disant "il vous faut autre chose ?". L'auteur réfléchit un tout petit peu plus longtemps avant de déclarer :

- Non merci. J'aimerais juste savoir si cela dérange que je reste ici travailler un moment.

Il désigna son ordinateur d'un léger signe de tête attendant une réaction quelconque de la jeune femme.

L'homme semblait plonger dans ses pensées, complètement absorber par son travail. Je me grattais la nuque avec mon crayon en soupirant, attendant qu'il me donne une réponse. Enfin, il sortit de ses rêveries...

- Non merci. J'aimerais juste savoir si cela dérange que je reste ici travailler un moment.

Je le regardais un moment et répondit d'un ton nonchalant:

- je ne pense pas... vous pouvez rester, il y à peu de monde aujourd'hui alors... profitez s'en !

j'esquissais un vague sourire et demanda curieusement:

- dites...vous seriez pas cet écrivain...Tristan Nena...c'est bien cela ?

je plongeais mes immenses yeux bleu dans les siens et demanda malicieusement:

- sa fait longtemps que vous écrivez toutes ses histoires surnaturel ?

je me mit à griffonner vaguement sur mon calepin et murmura en le fixant intensément:

- vous n'êtes jamais en manque d'inspiration monsieur Nena ?

Tristan fut enchanté d'entendre qu'il pouvait rester travailler ici s'il le désirait. Certains établissements refusaient parfois alors c'était une bonne nouvelle. Et puis il y avait quand même une ambiance assez légère, agréable dans cet endroit et le jeune écrivain y retrouver inconsciemment une atmosphère familière, comme une point d'étrange imperceptible dans les parages. Alors que Tristan se sortait un peu l'esprit de tout ces textes, la serveuse, lui demanda avec un sourire :

- dites...vous seriez pas cet écrivain...Tristan Nena...c'est bien cela ?


Le jeune homme fut frappé par la question de la jeune femme. Elle savait donc qui il était ? Pourtant ce dernier ne décela pas la moindre source de dégout en elle. C'était rare, il était bien souvent pris pour un fou avec ses textes sombres. Interloqué, Tristan répondit :


- Euh oui, c'est bien moi.

Alors qu'il lui rendait son sourire, la serveuse reprit la parole :

- sa fait longtemps que vous écrivez toutes ses histoires surnaturel ?

Il resta sans voix face à cette question qui pour lui résonnait plus comme une confirmation. C'était un garçon qui ne se laissait pas déstabiliser si facilement mais cette personne avait quelque chose qui faisait que.

- Longtemps je ne sais si c'est le mot approprié mais disons depuis mon adolescence. Ce n'est pas commun de croiser dans la rue des personnes qui s'intéressent à ce que je fais.

- vous n'êtes jamais en manque d'inspiration monsieur Nena ?

- Si, cela arrive parfois, alors je déambule dans la rue, jusqu'à ce qu'un lieu ou une personne m'insuffle l'inspiration manquante.

Tristan était réellement étonné, d'abord il trouvait un lieu sympathique ou il pourrait travailler sans problèmes, et en plus il rencontre une charmante serveuse qui s'intéresse à ses écrits. C'était tellement inhabituel que s'en était presque étrange.

Je ne put m'empêcher sourire, un vrai sourire cette fois, pas comme les autres sourires forcer que je faisait toujours... je tournais vaguement la tête sur le côté, fixant les gens dans la ruen essayant de voir d'où pouvait lui venir son inspiration. La première chose que je vit fut les auras des gens, parfois claire et coloré, parfois si sombre....

- je comprend...après tout, ne sommes-nous pas à Salem, la ville de l'étrange ?

je le regardais de nouveau et lui fit un clin d'oeil et retourna dans le café. je m'approchais du comptoir et m'écriai:

- Axel !

Mais où était-il encore passer ? je prit appuie sur le bar et essaya de regarder par dessus, voir s'il n'était pas occuper à ranger des bouteille dans les placard, mais non. Je soupirais et m'avança vers la porte qui menais vers son bureau, il devait encore faire de la comptabilité. Je passais la tête et le vit, je murmurais:

- axel...désolé de te déranger mais...tu sait cet écrivain là...Tristan Nena...eh bien figure toi qu'il est assis à la terrasse entrain de boire un déca en travaillant...

je regardais le patron et murmura:

- il m'as demander s'il pouvait rester travailler un peu...je lui est dit qu'il pouvait...tu ne m'en veux pas ?

Je regardais axel de mes grand yeux bleu dénué d'expression et ajouta timidement:

- je crois qu'il se sent bien ici...

Bon, axel semblait plutôt cotent, sa me rassurais, je ne suis pas du genre à aimer me prendre un savon. je sourit à mon patron et sortit de son bureau, retour sur la terrasse. je m'approchais discrètement de l'écrivain et lui dit:

- euh...excusez-moi monsieur Nena...

j'attendis qu'il sorte le nez de son travail et lui dit:

- voilà...je...

j'esquissais un sourire gêner et lui dit:

- monsieur sovana vous propose de manger quelques chose..au frais de la maison, vous n'aurez rien à payez et que tout vous seras servit ici par le patron en personne !

je passais une main sur la nuque transpirante et ajouta avec un fin sourire amuser:

- ne refusez pas... il risquerais de se vexer...

La serveuse disparut du champ de vision de l'écrivain un moment. Ce dernier en profita pour regarder un peu les gens dans la rue, puis se remit à son travail. Il n'était pas toujours aisé de trouver les mots justes pour traduire au mieux ce texte sur lequel il travaillait depuis plusieurs jours déjà. Les mots qu'avaient prononcés le jeune femme avant de retourner à l'intérieur du café résonnait comme un écho au fond de son esprit : *je comprend...après tout, ne sommes-nous pas à Salem, la ville de l'étrange ?*. Tristan trouvait que ça pourrait sonner bien comme réplique pour une future nouvelle qui sait ? Il finit de boire machinalement son café tout en continuant son travail de transcription puis la serveuse revint le voir.

- euh...excusez-moi monsieur Nena...

Tristan releva les yeux vers elle avant de dire avec un sourire :

- Appelez-moi Tristan, au diable les formalité.

Elle sembla hésiter un moment avant de dire ce qu'elle voulait mais finit tout de même par se lancer :

- monsieur sovana vous propose de manger quelques chose..au frais de la maison, vous n'aurez rien à payez et que tout vous seras servit ici par le patron en personne !

Puis elle ajouta un peu précipitamment mais avec un petit sourire taquin :

- ne refusez pas... il risquerais de se vexer...

C'était bien la première fois qu'on lui faisait une telle proposition. Était-il tombé dans un fan club ? Le traducteur accepta tout de même un peu gêné.

- Euh c'est très gentil, dans ce cas je veux bien un œufs au plat mais méfiez-vous, avec des gens aussi sympathique je risque de m'incruster !

Tristan lui fit un clin d'œil avant de retourner à son ordinateur. Il ferma son travail de traduction qui le lassait pour se mettre à autre choses, quelques phrases lui trottaient dans la tête et il préférait les noter avant de les perdre.

Et voilà que je devais faire la parlotte ce pauvre Tristan qui à mon avis, aurait préféré rester seul et au calme. Je fixais mon patron un instant, sur le point de répliquer mais je fut plus avisé de me taire. Je tournais les talon et m'éloigna sur la terrasse. j'esquissais un sourire gêner et dit à Tristan en m'asseyant sur la chaise face à lui:

- votre commande arrive bientôt, mon patron m'as dit de venir discuter un peu avec vous pendant ma pause...

Au moins j'étais directe, non pas que j'étais forcer d'être en sa compagnie, mais moi, je suis une grande solitaire. Axel revins rapidement avec l'assiette de l'écrivain alors qu'un groupe de jeunes de mon bahut se ramenais , la musique à fond...cette fois, c'est axel qui mit les holà, moi je ne bougeait pas le petit doigts, complètement indifférente à leur sarcasme, pourtant, quelques chose attira rapidement mon attention...quelques chose, une sensation bien distinct qui émanais d'axel....L'enfoiré ! c'est un sorcier !!!!!
Je tournais rapidement la tête vers lui alors que les jeunes partirent rapidement. Mes yeux bleus devinrent verts... j'étais à la fois en colère et outré ! il fallait que je me change les idées alors je lançais un regard indescriptible à Tristan et fit un nouveau sourire forcer, n'ayant pas conscience du brusque changement de couleur qui apparemment ne lui avait pas échapper. Et dire que moi je sort de l'une des plus grande famille de sorciers... je suis sûr qu'il le sait en plus, rien que l'évocation de mon nom de famille fait frémir les autres sorciers...pourquoi ne m'a t-il jamais rien dit ??? le traitre !
je regardais Axel et lui lança un regard noir, je me levais, folle de rage et dit en retirant mon tablier:

- je m'en vais .

Mon ton était froid, je rentrais à l'intérieur et ajouta à l'adresse de mon patron:

- j'ai pas envie de moisir ici ! marre que tu me donne des ordres...je me casse d'ici....

Après avoir pris la commande de Tristan, la jolie serveuse revint vers lui et lui expliqua que son patron tenait à ce qu'ils discutent un peu. Soit, mais cette dernière ne semblait pas très enthousiaste. Aucun problèmes, il s'observeraient juste. Le plat qu'avait demandé d'écrivain ne tarda pas à arriver.

- Merci pour tous.

Tristan commença à manger aussitôt, l'allure du plat semblait très appétissant et il ne lui fallut pas longtemps pour constater que le gout était à la hauteur de l'apparence. Alors qu'il appréciait de déguster de bons petits plats en profitant de la terrasse et de l'ombre du parasol, un groupes de jeune abrutis vint perturber le calme de la petite rue commerçante. La musique très forte qui émanait de la voiture empêchait de s'entendre. Cela ne plut visiblement pas non plus au patron de l'établissement qui ce déplaça en personne pour faire taire se raffut. Tristan observa du coin de l'œil, curieux de savoir comment il allait s'y prendre pour les faire disparaitre. Ses premières sommations restèrent sans effet. Puis une atmosphère bizarre s'installa, pesante. Le jeune homme releva la tête de son assiette afin de regarder totalement le patron. Il y avait comme des ombres autour de lui. Voilà pourquoi l'écrivain retrouvait ici les vibrations qui lui étaient nécessaire à la création, cette personne n'était pas vraiment comme les autres. Un sorcier. Il ne dit rien, comme toujours mais un léger sourire se dessina sur son visage lorsque les jeunes s'en allèrent en s'excusant. Même pas quelques secondes plus tard, alors qu'il était retourné à son assiette comme si de rien était, d'autres ombres apparurent, pour s'agglutiner cette fois autour de la serveuse qui se mit en colère. Alors elle aussi... Cela ne dérangeait pas le moins du monde Tristan, il avait l'habitude, il avait grandi là dedans et il digérait mieux ce genre d'histoire que lorsqu'il était enfant. Il se dit qu'il devrait revenir plus tard ici, sait-on jamais, il pourrait se passer quelque chose d'intéressant.

Sans prévenir, la serveuse arracha son tablier et s'en alla, visiblement très énervée, sans même que Tristan n'ai le temps de lui souhaiter une bonne journée. Pour lui, tout ce qui touchait à la magie, aux esprits ect était une évidence mais il pensait qu'il valait mieux laisser ces choses là à leur place et vivre avec. C'était sa vision des chose et quelque part aussi celle qu'il exposait dans ses ouvrages en imaginant le sort de quelques humains trop stupides pour ne pas être resté à leur place d'humain et ayant défié des êtres qui les dépassaient.

Tristan fit un sourire aimable au patron avant de déclarer :

- Merci pour le repas, c'était excellent. Vous avez bien choisit votre vocation.

Le jeune homme se leva, déposa son assiettes et ses couverts au comptoir et jugea bon de ne pas s'éterniser. Il referma son ordinateur qu'il rangea, salua le patron, puis pris la direction d'un petit bout de nature pour se laisser aller à son imagination débordante.