quel hasard ! (pv tristan & selena)

Allonger sur mon lit, cela faisait presque deux heures que j'étais là à fixer le plafond de ma chambre. Je m'ennuyais à mourir, seule dans mon immense chambre. Je fermais les yeux, peu être était-il temps pour moi de dormir un peu, de me reposer, quand soudain, la porte de ma chambre s'ouvrit à la volée. C'était mon frère, je tournais la tête en poussant un gémissement. Je n'avais même pas remarquer que j'étais en lévitation et je retombais lourdement sur mon matelas. Mon frère se mit à rire et me dit:

- dis donc... sa te prend souvent de léviter comme ça ? pourtant t'es pas du genre à jouer avec tes pouvoirs toi...

je lui lançais un regard noir et demanda:

- qu'est-ce que tu veux andrew ?

Mon frère s'approcha, s'assis sur mon lit et posa son bras sur mon épaule.

- bah voilà...j'ai besoin d'aller en ville mais ma voiture est tomber en panne....tu veux pas me déposer ?

Il me fit son regard de chien battu. Mon frère est un idiot, mais je l'aime quand même alors je dit en repoussant son bras:

- ok....

IL se leva en poussant un cri de joie et sortit de ma chambre en courant. Je soupirais et me levais de mon lit. Je me regardais dans le grand miroir accrocher à la porte de mon armoire...habiller d'un jean moulant, d'un haut noir cache coeur très cours qui laissais voir mon ventre et des bottes à talon aiguille, avec l'air classe. Je secouais la tête, faisant onduler la crinière brune et sortit de ma chambre, direction l'extérieur de la maison. Mon frère m'attendais déjà dans ma décapotable. Je m'assis au volant et démarra alors que mon frère alluma la musique à fond, j'ouvris la boite à gant et en sortit mes lunettes de soleil, il faisait trop beau aujourd'hui et le soleil m'aveuglais. Une fois en ville, je déposais mon frère au stade, quand à moi, je filais rapidement vers le centre commercial. Marchant tranquillement, je décidais de m'arrêter à la librairie. Je flânais dans les rayons, puis m'arrêtais devant le coin des science-fiction, saisissant un livre de stephen king, je commençais à le feuilleté quand quelqu'un vint à m'aborder.

L'après-midi était déjà bien avancé et Tristan en avait marre de sa traduction, marre de rester devant cet écran lumineux et ces petits dés noirs et blancs qu'il faisaient claquer jour et nuit, que ce soit pour son travail ou pour sa passion. Il aspirait à la détente, le calme, juste ne rien faire tout simplement. Pourtant il ne voulait pas rester enfermer dans son studio, il avait besoin d'air, de sortir un peu. Tristan n'avait aucune idée d'où il pourrait bien aller mais quelle importance ? Après tout, le but était simplement d'aller, le reste on s'en fichait. Décollant péniblement les yeux de l'écran lumineux i s'étire la tête en arrière sur sa chaise. Il se lève, puis s'étire de nouveaux avant de fermer son ordinateur, le jeter sur le lit et se diriger dans la salle de bain. Il a les cheveux en bataille, l'air endormi de celui qui ne dors plus depuis des jours et ses vêtements sont débraillés. Il remet donc en place ses vêtements, reboutonnant sa chemise son pantalon, il passe un coup de brosse dans ses cheveux qui n'en font désespérément qu'à leur tête et termine en se rafraichissant le visage à grand coups d'eau fraîche.

* Trop de travail tue ! Voilà ce qu'il devrait marquer dans les entreprises. *

Le temps était beau, une fois de plus, donc inutile de prendre une veste, il ne s'encombre que de son argent et de ses clés qu'il fourrent dans ses poches en claquant la porte de chez lui. Ça lui fait du bien de marcher un peu, ses jambes n'ayant quasiment plus fonctionné depuis une bonne douzaine d'heure hormis pour de petits trajets vers la cuisine ou les toilettes. Il appréciait l'air nouveau de l'extérieur et il regretta de ne pas avoir ouvert ses fenêtres avant de partir avant d'adhérer un peu. Se promenant ainsi au hasard des rues il passa devant la librairie. Tristan se dit que cela pourrait être intéressant d'aller jeter un œil et qui sait, faire un petit retour aux sources.

Il entra ans la modeste boutique encombrée par une multitudes de livres de taille et de couleurs différentes. Il observa rapidement en passant quelques titres de livres sur les étagères mais cela ne l'intéressait pas et il ne tarda pas à prendre la direction de la petite section "science-fiction". Il ne fit pas tout de suite attention à la jeune femme penchée sur un livre de Stephen King, trop occupé à lire les uns après les autres les titres de romans et recueil de nouvelles présent sur l'étagère en face de lui. Lorsqu'il eu finit la rangée, il prêta attention à cette drôle de sensation si familière et se retourna. Une jeune femme aux longs cheveux bruns lisait le dos d'un livre. "Bazaar2" [c'est un livre de Stephen King passé un peu inaperçu]. Tristan s'approcha et reconnu alors la serveuse du café où il était allé la semaine passée, dernière fois qu'il avait pris l'air. Il lui déclara donc avec un sourire :

- Stephen King... l'un des premiers auteur que j'ai lu, et sans doute celui qui m'a accompagné sur le chemin de l'écriture. Comment allez-vous ?

Le hasard faisait tout de même les choses étrangement, ou alors, ce monde était très petit.

j'entendis une voix familière me parler de stephen king. je levais les yeux du livre et regarda la personne qui m'adressais la parole. J'eus l'heureuse surprise de voir Tristan, c'est drôle comme le hasard fait bien les choses... Je lui fit l'un de mes discret sourire dont j'avais le secret et murmura:

- j'ai toujours aimer stephen king...shinning reste mon préféré...

Je reposais le livre et ajouta à l'adresse de l'écrivain:

- si je vais bien ? disons que cela pourrait être pire...

comme toujours. d'un geste machinale qui était devenue un tic avec le temps, je re poussais ma chevelure en arrière et demanda:

- et vous ? vous allez bien ?vous semblez épuiser....

IL était évident qu'il travailler beaucoup et ne dormez pas assez. Quelques bride de pensées vinrent à traverser mon esprit, je n'aimer pas trop la télépathie, je contrôle cela assez mal et contre mon gré, je me retrouve trop souvent connecter au gens. Mes lèvres gourmande s'étirèrent en un nouveau sourire et je murmurais:

- trop de travail tue....

L'homme semblait être étonner, mais je ne lui dirais pas que j'avais seulement vu un flash de lui même quelques heures auparavant. Je m'éclaircis la gorge et ajouta un peu gêner:

- euh...vous.... chercher un livre en particulier ?

La serveuse semblait étonnée de le trouver ici et lui dit avec un fin sourire sur les lèvres et une voix assez basse qu'elle avait toujours apprécié Stephen King mais qu'elle avait un faible pour shinning.

- Il fait partie des quelques ouvrages que je n'ai pas lu parmi ce qu'il a écrit et il faudra que je remède à cette lacune.

Elle lui expliqua ensuite qu'elle pourrait aller plus mal mais Tristan se dit que cela voulait également signifier qu'elle pourrait aller mieux. Elle remit par la suite ses cheveux en place avant de lui retourner la question, remarquant qu'il avait l'air fatigué.

- Disons que ça ira mieux qu'en j'en aurais fini avec ce livre italien que je dois traduire. Il commence à me sortir par les yeux.

Tristan lui sourit tout en regardant la couverture d'un livre qui semblait intéressant. C'est alors que la jeune femme prononça quelques paroles qui lui laissèrent une drôle d'impression.

- trop de travail tue....

Le simple humain qu'était l'écrivain resta silencieux quelques secondes, un peu interloqué, avant de se reprendre. Après tout, il n'y avait rien de si étonnant. Il se contenta de répondre avec un sourire :

- Tout à fait. Ainsi on peut dire que c'est pour me sauver la vie que je suis sortie. Et... que le hasard nous a fait nous rencontrer. Une fois de plus.

Elle lui demanda ensuite s'il cherchait un livre en particulier, ce à quoi il lui expliqua que non, il cherchait LE livre. Celui qui lui apporterait le coup de cœur qui ferait qu'il aurait envie de le lire. Dans tous les titres qu'il avait pu lire jusqu'à présent, il en avait gardé quelques uns en mémoire, pour faire office de substitution au cas où son coup de cœur ne viendrait pas, mais pour le moment rien de plus extraordinaire que cela. Tristan repensa ensuite au travail qui l'attendait chez lui, quelle plaie... il lui restait encore une bonne centaine de pages à traduire avant de passer à autre chose. D'un côté, son travail avait de sérieux avantages : plutôt bien payé (en plus des extras grâce à ses livres vendus), pas d'horaire pour travailler, pas besoin de s'enfermer dans un bureau d'entreprise, possibilité de lire des livres (cela même qu'il devait transcrire) avant les autres et gratuitement. Mais d'un autre côté, tout cela lui prenait énormément de temps.

- Vous lisez beaucoup ?

Je reportais mon attention sur les centaines de livres qui se dressais face à moi. Les yeux bleu se baladais sur les étagères jusqu'à se stopper net sur un livre dont la couverture était sombre.

- Vous lisez beaucoup ?

Je tournais la tête vers Tristan et souris. Je le,dévisageais un instant et murmura:

- énormément...

je baissais les yeux et ajouta avec un haussement d'épaules:

- j'aime bien m'évader au travers d'histoire fantastique...échapper au monde réel pendant un cours instant....

Mon regard vide s'illumina d'une étrange lumière pétillante, un délicieux sourire se dessina sur mes lèvres et saisit le livre qui m'attirais depuis un moment déjà...

- voilà...j'ai trouver mon coup de coeur....

Je le vais le livre face à mon visage, sur la couverture était écris " Déchirures - Tristan Nena". Je tournais doucement la tête vers l'écrivain et murmura:

- qu'en pensez-vous ? est-ce un bon choix ?

La jeune femme lui répondit qu'elle lisait beaucoup ce qui lui fit plaisir. Elle expliqua qu'elle aimait le phénomène d'évasion lié à la lecture d'un livre prenant et notamment dans le genre fantastique. Tristan la comprenait très bien car c'était pour ça qu'il s'était mis à la lecture, pour fuir ses "démons" qu'il réussi par la suite à accepter. Le jeune homme se demanda quels pouvaient bien être les démons qui la tourmentaient. Alors qu'il se posait tout un tas de questions sur son interlocutrice, cette dernière, le regard malicieux, se cacha derrière un livre que Tristan reconnu sans peine pour l'avoir écrit :

- voilà...j'ai trouver mon coup de cœur.... qu'en pensez-vous ? est-ce un bon choix ?

A la fois un peu gêné et amusé il hésita sur ce qu'il devait répondre, il n'aimait pas avoir à répondre à ce genre de questions.

- Et bien... ce n'est pas à moi d'en juger il me semble, c'est à vous de voir si cet univers vous intéresse ou non.

Tristan tritura nerveusement une de ses mèches de cheveux avant de détourner le regard vers les livres étalés là aux visiteurs. C'est alors qu'un titre lui tapa dans les yeux. Un titre banal mais réveillant ses instincts gamins : "Le train fantôme". Sur la couverture, on pouvait voir qu'il ne s'agissait pas d'un parc d'attraction et donc d'un jeu de mot. L'intrigue au dos du livre était alléchante. Il montra le bouquin à la jeune femme et lui dit :

- Je crois que je vais prendre celui là ! Au fait, je ne sais même pas comment vous vous appelez...

Je regardais le livre qu'avait choisis Tristan. Je rit, amuser...c'était si rare. Je regardais de nouveau les livres et reprit en plus, le stephen king que je feuilletais au début quand l'écrivain demanda:

- Je crois que je vais prendre celui là ! Au fait, je ne sais même pas comment vous vous appelez...

je le regardais, plongeant mes yeux de poupée dans les siens et murmura:

- Je m'appelle, Selena... Selena Cassian.

Je lui sourit, peu être avait-il déjà entendu parler de ma famille, comme tout les habitant de la ville, si c'était le cas, je ne serais pas étonner.

- dites...sa vous dirais de...vous balader un pue en ma compagnie ? j'ai un peu de temps libre alors...

Je détournais légèrement le regard et dit un eu gêner:

- enfin...si vous ne voulez pas je comprendrais !

La jeune femme fixa ses yeux dans les siens avant de se présenter. Un fille de la famille Cassian. Une confirmation de plus, les parents de Tristan avait quelques amis parmi cette famille. Peut-être s'étaient-ils déjà rencontrés étant enfant. Ce ,'est pas lui qui pourrait le dire, étant donné qu'il ne gardait de souvenirs de son enfance presque que ses lectures et ses rêves. Elle lui souriait, il lui sourit à son tour :

-Mes parents connaissaient votre famille. Peut-être nous étions déjà rencontrés enfant, je ne saurais le dire.

Alors que l'écrivain replongeait dans ses quelques souvenirs, cherchant dans sa mémoire s'il avait connu une Selena, cette dernière lui proposa de se promener un peu en sa compagnie. Du moins, si il voulait. Tristan trouvait que c'était une excellente idée, il avait bien besoin de sortir et encore plus d'un peu de compagnie. De plus, celle de la sorcière était très agréable. C'est sans hésiter une seule seconde qu'il lui répondit avec un grand sourire :

- J"en serais ravit. Savez-vous où nous pourrions aller ?

OUI, c'était possible que les membres de nos familles se connaissance, mais je trouvais cela étrange que mon père et ma mère ne m'est dans se cas, jamais parler du célèbre écrivain... Finalement, il accepta la balade, il semblait même plutôt emballé. Je sourit, le regard pétillant et murmura:

- Il y à un parc pas loin...On peut y aller à pieds !

Je me dirigea vers la caisse et payer mes deux livres puis Tristan fit la même chose. Je le regardais un instant, amuser de voir que la libraire ne le quitter pas du regard. Elle lui faisait les yeux doux puis demanda:

- oh monsieur Nena...je pourrais avoir un autographe ?

Elle se mit à rougir et murmura:

- je pensez pas vous rencontrer un jour.... vous êtes vraiment bel homme !

J'étouffais un rire amuser en détournant le regard.

- on dirait que les femmes vous apprécie....

Je me remit à rire alors que la libraire me fusillais du regard. Oops ! on dirait que je ne me fait pas apprécié...tant pis !

Cela sembla faire plaisir à Selena que Tristan accepte son invitation. Ils passèrent donc tous deux en caisse pour payer leurs achats. Tristan sentit un regard peser sur lui et releva la tête vers la caissière, embarrassé. Cette dernière le dévorait du regard et même si c'était flatteur, il n'appréciait pas ça de la part de telles inconnues. Il se força à lui sourire.

- oh monsieur Nena...je pourrais avoir un autographe ?

- B... Bien... Que dois-je vous écrire et ou ?

La femme lui donna fébrilement un ticket de caisse. Celui de l'achat d'un de ses livres. L'écrivain l'écrit avec exaspération, la laissant jubiler dans son coin.

- je pensez pas vous rencontrer un jour.... vous êtes vraiment bel homme !

* Si vous le dites... *

C'est alors que Selena en rajouta une couche. C'est sur il aurait bien aimé qu'elle dise quelque chose, mais pas qui l'enfonce dans son malaise.

- on dirait que les femmes vous apprécie....

Tristan avec bien envie de lui répondre "si y'avait qu'elles..." mais il s'abstint. Leur paquet au bout des bras, tous deux prirent alors le chemin du parc. Tristan avait vraiment besoin de prendre l'air.