Balade (pv tristan & selena)

Nous étions enfin dehors, je prenais une profonde inspiration, savourant l'air frais qui caressais mon visage. je tournais la tête et fixais Tristan puis me mit à marcher. Une fois dans le parc, je nous avais emmener dans un petit coin tranquille sous un arbre. Assis à l'ombre, dans l'herbe fraîche, je regardais une ère jouer au loin avec ses deux enfants en bas âge. J'esquissais un fin sourire et demanda à tristan:

- vous aimez se genre d'endroit ?

j'étais curieuse et puis, je ne voulais pas le forcer à rester ici si le lieu ne lui plaisais pas. Je me mit à jouer avec une mèches de mes cheveux, l'enroulant entours de mon doigts, je regard perdus dans le vide et demanda:

- comment se passe l'écriture en se moment ? vous avez de l'inspiration ?

Tristan suivit la jeune femme jusque dans le parc. C'était plutôt calme, malgré quelques chamailleries d'enfants ici et là. Selena le mena ensuite dans un coin non pas isolé mais tranquille, un endroit où l'on pouvait observer tout le parc et où il y avait peu de passage. Ils s'assirent un l'ombre d'un arbre qui devait avoir déjà plus de cinq ans, et toujours la bonté de protéger ses visiteurs du soleil. Aimant ce genre de petit coin de nature, l'écrivain se dit qu'il ne manqait peut-être qu'un cours d'eau pour embaumer l'air et détendre l'esprit afin que ce lieu ne soit, selon lui, parfait.

- vous aimez se genre d'endroit ?

- Beaucoup oui. J'aime les endroits où l'on côtoie la nature et où l'on peut observer à loisir le monde, sans pour autant participer à ce qui se passe.

L'herbe était tendre, l'air circulait bien à l'ombre et tous deux profitaient de l'instant présent, quitte à laisser un silence détendu s'installer. Tristan contemplait l'ensemble de ce qui l'entourait quand Selena ajouta :

- comment se passe l'écriture en se moment ? vous avez de l'inspiration ?

- Disons qu'il y a eu mieux. Trop de travail tue également l'inspiration et je n'ai pas le temps d'écrire comme je le voudrais en ce moment. La fatigue est l'ennemi inconditionnel de l'écrivain, il bride l'imagination et la capacité à trouver les mots qui font vibrer.

Tristan repensa, nostalgique, à la période où il pouvait écrire comme bon lui semblait, toute la journée et toute la nuit s'il le voulait. Mais il fallait bien gagner sa vie.

- Et vous ? Vosu écrivez un peu ?

Tiens donc...un manque d'inspiration ? oh cela peu arriver à tout le monde, mais à voir la mine épuiser qu'il à, je me dit que je pourrais peu être...disons...lui donner un petit coups de pouce ! je posa ma main sur la sienne et lui dit:

- écoutez..vous deviez , pour commencer, passer une bonne nuit ! vous travailler de trop, vous ne dormez pas assez...votre esprit à besoin de repos...suivez mon conseille et se soir, aller dormir comme toute le ferais...

Je plongeais mes immense yeux bleu dans les siens, ne lâchant pas ses prunelle souligner d'un fin trais noir de maquillage et murmura:

- je suis que l'inspiration viendras dans votre sommeil... il n'y à rien de mieux que les rêves pour cela....

J'esquissais un fin sourire et murmura à son oreille:

- faites moi confiance....

Je retirais doucement ma main de la sienne puis comme si de rien n'étais, j'ouvris mon sac et saisit le livre écris par Tristan et commença à le lire. Dès les première pages, j'étais déjà plonger dedans, si bien, que je n'etendit pas mon téléphone sonner....

Une étincelle sembla s'allumer quelques secondes dans les yeux de la sorcière lorsque Tristan parla. Elle prit la main de ce dernier qui se laissa faire, faute de savoir quoi faire d'autre. Il se demandait donc à quoi s'attendre, puis elle lui donna des conseils sur son hygiène de vie, notamment vis à vis de son sommeil. Cela le surprit grandement, toutes ces choses, il les savait mais cela faisait bizarre d'entendre ces mots prononcés par une autre personne que sa propre conscience. Puis, à peine quelques secondes après, Selean ajouta qu'elle était certaine qu'il serait inspiré pendant son sommeil. Plus la conversation avançait et plus l'écrivain se disait que cette femme avait quelque chose derrière la tête. Quelque part, cela amusait Tristan qui, fidèle à lui même, aimait bien voir ce que le "destin" -bien qu'il n'y croit pas sous la forme dont on en parle généralement- réservait à ses pions sur l'échiquier. Et puis, mieux valait ne pas contrarier les personne de la famille Cassian, que l'on se trouve dans leurs bonnes grâce ou non.

- Je vais essayer dans ce cas.

La jeune femme se rapprocha encore plus de Tristan pour lui souffler au creux de l'oreille de lui faire confiance. L'écrivain se dit que la confiance n'était pas en cause mais quelque chose était bizarre. Il était quelqu'un de très calme et posé et pourtant cette femme arrivait à le perturber. Peut-être était-ce inconsciemment car il son instinct de simple humain lui disait qu'il était en danger à cause des pouvoirs de cette personne. Quoi qu'il en soit, sa curiosité reprenant le dessu, il ne chercha pas plus longtemps l'origine de ce phénomène. Détournant le sujet il demanda de nouveau :

- Et vous ne m'avez pas répondu si vous écriviez.

Il lui fit un sourire taquin.

Toujours plonger dans mon livre, je relevais la tête, fixant Tristan et son sourire taquin...

- Et vous ne m'avez pas répondu si vous écriviez.

- euh...oui...cela m'arrive...quand je le temps et l'inspiration...

Oui forcément, entre les cours à l'université, le travail au café, il était rare que j'ai du temps pour moi.

- Je suis à l'université de la ville..je suit principalement les cours d'histoire...et puis j'ai mon travail au café....j'ai peu de temps à m'accorder...

Je lui sourit, un peu gêner. Le fixant toujours, me perdant dans la couleur de ses yeux quand mon téléphone se mit à sonner. je sursautais et me mit à rougir légèrement:

- oh...excusez-moi...je...

J'ouvris mon sac à main et sortis mon téléphone, c'était mon frère...

- oui ?

- hey ! qu'est-ce que tu fiche ? tu devais me prendre à 17h au stade! il est 17h20 !!!!

je regardais ma montre en soupirant:

- je suis désolé Andrew...j'arrive dans 10 minutes.

- à tout de suite !

Je raccrochais et chuchotais:

- qu'elle idiote...

Je rangeais mon livre et mon téléphone.

- pardonnez moi...je vais devoir vous laissez, mon frère m'attend...j'ai déjà 20 minutes de retard....

Je me relevais, fixant l'écrivain un cours instant et ajouta,un léger sourire aux lèvres:

- j'espère vous revoir très vite...au revoir...

Je fit un léger signe de main et m'éloigna d'un pas rapide vers ma voiture.