Une nuit agitée (PV Selena)

Bien que que Selena est dû lui fausser compagnie assez brusquement par obligation, Tristan avait passé un bon après-midi avec elle. Lorsqu'elle été parti rejoindre son frère, il était resté encore un peu au parc puis était allé se chercher à manger au super marché du coin avant de regagner l'appartement. Il s'était rapidement préparé des nouilles à la sauce tomate et avait rêvassé devant la télévision une bonne demi-heure, repensant à sa folle journée et les insinuation de la sorcière. Tristan se demandait si elle avait compris qu'il savait pour elle et les autres et il hésitait à lui faire savoir ou à garder cela secret comme ça avait toujours été.

Il se remit vers vingt et une heure à son travail de traduction mais le cœur n'y était pas le moins du monde il s'arrêta donc vers vingt trois heures trente, n'ayant transcrites que quatre pages.

- A quoi bon ? Ça me soule et j'ai pas la tête à ça...

Songeant qu'il ferait peut-être bien de se reposer, il se sépara de sa ceinture et de sa chemise pour avoir moins chaud et se laissa tomber sur son lit dans un bruit mat. Il prendrait au moins ce soir le temps de se détendre. Passant son bras sur ses yeux, il attendit que le sommeil veuille bien de lui.

Je montait dans ma chambre silencieusement. je fermais la porte à clé et me déshabilla lentement, enfilant une fine nuisette blanche. Je détachais mes cheveux et les brossa en regardant mon reflet dans le miroir. Cette nuit, je dormirait peu,mais tant pis, je me rattraperais demain soir. Je posais ma brosse sur mon bureau et me glissa sous la couverture. Allonger sur le dos, je fixais mon plafond dans la pénombre, prenant une grande inspiration, je m'élançais....

Chez Trsitan

L'homme était allonger dans son lit tranquillement, il avait suivit le conseille de Selena. Il semblait dormir, détendant son corps et son esprit. Un fin courant d'air vint caresser sa peau, alors qu'un murmura résonna dansa sa chambre:


Un léger rire suivit le murmure mélodieux,cela n'avait pas échapper à l'écrivain qui ouvris les yeux. la première chose qu'il vit fur Selena...oui, selena. La jeune femme semblait allonger au plafond comme si elle était dans un lit, habiller de sa nuisette, le fixant avec un sourire au lèvres.


Son corps se détachant lentement du plafond, descendant avec légèreté vers le jeune homme qui était dans son lit. Elle flottais dans les air, ses cheveux ondulaient comme si elle était dans de l'eau, le fin tissus sur son corps suivait le même mouvement, donnant cette belle impression d'un corps immerger dans de l'eau de façon irréelle. Nous, nous savons que cela n'est pas un rêve, mais quand est-il pour Tristan? certes il connaissais le secret de notre sorcière mais comment réagirait-il à une tel vision ? Un nouveau rire gracieux s'élève de la gorge de la jeune femme, la voilà juste au dessus de tristan, elle tend une main et caresse la joue de l'homme, le fixant avec un regard brillant.

L'écrivain somnolait, du moins c'est ce qu'il semblait, sur les couverture de son lit, la tête à la place des pieds, les pieds sur les oreillers. Il n'entendait plus la télé qu'il avait oublié d'éteindre avant de s'abandonner sur ces amas de couverture, il devait donc rêver, mais pourtant il pensait. Il en vint donc à la conclusion qu'il se trouvait dans cet état hypnotique, situé entre l'éveil et le sommeil paradoxal, ou le conscient et l'inconscient se faisaient la discution. Soudain, il eut l'impression de flotter d'avantage, comme s'il était sur un nuage, mais il ne quittait pas cet état, comme prisonnier de sa lucidité. Alors qu'il succombait à ses délires intérieurs, une voix féminine et familière. Cette voix l'appelait, "tristan, tristan" disait-elle.

L'écrivain tenta donc d'ouvrir les yeux et réussi, du moins s'il rêvait, il rêvait qu'il les ouvrait, et le corps tout entier de Selena vint se coller au plafond, d'abord floue, puis plus nette et mouvante, ondulante, presque au rythme de la respiration ralentit du jeune homme. C'était comme si le plafond était un miroir et Selena un reflet. Puis l'image, toujours plus vivante descendit du plafond vers Tristan, jusqu'à ce qu'une main viennent à effleurer la joue de l'écrivain. Il eut la sensation d'une brise chaude mais il était trop dans les nuages pour se poser des questions. C'était comme une apparition.

* Apparition... apparition... ça sonne bien ce mot... une fille, non un fantôme qui apparait aux yeux des désespérés... muse de tous les instants... *

Le jeune homme divaguait, allant d'un mot à un autre, d'une idée à un autre, sans vraiment comprendre ni réaliser ce qui se passait. Il fit un sourire à l'image de Selena, essayant de lever son bras lourd pour que leurs mains se touchent, dans l'obscurité de la pièce donc la seule source de lumière -la télévision- semblait s'être figé, comme le temps d'ailleurs.

Le regarda de selena glissa sur la main tendu de l'homme, la sienne vint aussitôt à sa rencontre, se touchant avec douceur, leur doigts s'entremêlant. Selena descend encore, se retrouvant à califourchon sur Tristan. Plus un seul mots ne sort de sa bouche malicieuse. Sa peau luie dans la pénombre, son regard bleuté brille de façon disproportionné, ses cheveux continue de se mouvoir, toujours cette impression d'immersion, de fluidité intense...
La main de la sorcière glisse avec douceur sur le bras de l'écrivain, sa peau parcouru d'un doux frisson, les doigts de selena remontant jusqu'à son épaule. La deuxième main de selena se pose doucement sur le ventre de Tristan, caressant sa peau et fur et à mesure qu'elle remonte jusqu'à sa poitrine, puis son cou... La jeune femme sourit, appréciant se contacte charnel avec l'écrivain.

D'un geste frêle, elle caresse sa joue de nouveau, ses doigts fin glissant sous le menton de Tristan, approchant son visage, elle dépose ses lèvres sur son front avec tendresse. Leur corps vienne à se coller l'un à l'autre, un nouveau fin baiser sur son front, les mains chaudes de la jeune femme poser sur le cou de l'écrivain.... un moment doux et agréable, tout ce dont à besoin Tristan...

Lorsque la main de la sorcière et celle de l'humain entrèrent en contact, ce dernier se trouva comme enveloppé dans un halo de douce chaleur. Une chaleur réconfortante, irréelle. Son bras devint alors aussi léger que s'il n'existait pas, laissant croire qu'il pouvait passer par delà le miroir, mais le reste de son corps se faisait lourd, si lourd qu'il croyait s'enfoncer dans le matelas.

L'apparition céleste se mit alors à descendre de plus en plus, jusqu'à se retrouver sur Tristan dont le corps entier devint aussi léger que son bras encore tendu vers le plafond dans une hébétude sans limite. Lentement, l'écrivain abaisse le regard vers Selena, laissant ses yeux se perdre dans les siens. Il ne sait plus si la lumière qui éclaire légèrement la pièce vient de la télé qu'il n'entends plus ou émane de la demoiselle. Le corps tout entier de cette dernière donnait toujours cet impression de mouvance, comme si tous deux étaient liés dans un étrange courant d'air, comme un vent scintillant et mystérieux.

La main de Selena vint ensuite caresser le bras retombé le long du corps de Tristan. Ce dernier avait la sensation que c'était le vent lui même qui le touchait tant le contact était doux et subtil. Puis quand le contact se fit plus prononcé, un frisson parcouru l'échine de Tristan. Sa respiration se faisait plus profonde. La sorcière employa ensuite ses deux mains à explorer la peau brulante de l'écrivain qui se noyait peu à peu dans un tourbillon confus d'émotions et de sensations.

Lorsque la jeune femme redéposa l'une de ses mains contre son visage, relevant son menton, il eu le flash d'un jouet, ou plutôt d'une poupée obligée de se laisser faire. Mais son cerveau fonctionnait tellement lentement... Il mit un certain temps à comprendre ce qui se passait lorsqu'il sentit les lèvres de Selena se poser sur son front, le cou de cette dernière se retrouvant à hauteur des yeux de Tristan. C'était trop, il fallait qu'il sache, il fallait qu'il sache qu'il ne rêvait pas. Il fit donc un gros effort pour porter son bras vers le visage de la sorcière, effleurant ses lèvres du bout des doigts. Il fut d'autant plus surpris qu'il sentait bien quelque choses sous ses doigts, ce n'était pas le vide comme s'il avait s'agit d'une crise de somnanbulisme. Il pouvait donc a repousser s'il le voulait mais il ne le souhaitait pas.

Tristan se posait beaucoup de questions, mais il n'avait ni la force ni l'envie de réfléchir à une réponse, il voulait juste profiter de cette illusion qu'il savait en toute lucidité parfaitement éphémère.

Tristan semblait lancer dans le jeu, si seulement s'en était un... Ses doigts vinrent caresser les lèvres de selena qui saisit le poignet de l'homme avec douceur, déposant de baiser sur la main de tristan. La sorcière le regarda de nouveau, d'un regard intense et profond puis avança de nouveau de son visage, posant ses lèvres sur le cou de l'écrivain, une main glissant sur la nuque de celui-ci , caressant sa peau brûlante tendis que ses lèvres continuais de glisser sur le cou de l'homme.

Depuis combien de temps Tristan n'avais pas eu le plaisir d'un moment intime avec une femme. Il ne semblait plus habituer à la tendresse, la douceur, si toutefois, il en avait déjà reçus. Selena semblait le combler d'autant qu'elle avait conscience du désir qu'elle provoquais chez lui. Lui offrant un nouveau sourire, elle saisit ses mains et murmura de sa voix mélodieuse qui paraissait si lointaine:

n'ai crainte Tristan... cette nuit je suis là pour toi..mon corps est à toi..mon âme aussi...

Selena voulais qu'il ose, tout en laissant son imagination travailler.

Tristan sentit alors une main s'emparer de son poignet, une main douce aux doigts fins. Un moment un peu plus tôt de la journée lui revint alors en mémoire, lorsque Selena lui avait pris la main dans le parc. C'était la même sensation. Son cerveau revenait peu à peu à la réalité, réfléchissant un peu plus normalement. L'écrivain sentit ensuite les lèvres de la jeune femme se déposer sur sa main avant de glisser jusque son cou. Cédant à demi à son appel, Tristan caressa les cheveux de Selena, tenté d'aller plus loin mais emprunt d'un soucis de conscience. Ce conflit ne dura pas longtemps car le sorcière savait parler le langage du corps, effaçant la raison qui restait au jeune homme.

n'ai crainte Tristan... cette nuit je suis là pour toi..mon corps est à toi..mon âme aussi...

Laissant ses instincts se réveiller et son désir se manifester, Tristan se redressa, s'appuyant contre le mur et laissa ses doigts courir sur la gorge de Selena avant de laisser glisser sa main jusqu'à son ventre. Son autre main était revenue sur la joue de la jeune femme, toujours cherchant à savoir si cela était bien réel ou si ce n'était qu'une illusion. D'abord interdit, il finit par se dire que cela importait peut, que ce qui comptait était qu'elle était là.

La nuisette de la sorcière laissait entrevoir ses cuisses et deviner ses formes à peines cachées ce qui était une tentation de plus pour l'écrivain qui se redressa enfin correctement pour inviter l'apparition à s'asseoir et laisser sa bouche survoler les épaules de la jeune femme. Sa main qui était sur la joue de la sorcière partit rejoindre sa jumelle, les doigts carrés de Tristan et fins de Selena s'entremellant de nouveaux.

Pour selena aussi il était dur de résister la tentation d'aller plus loin..mais elle se l'interdisait à elle même, se rappelant le visage de son ancien amant à présent décédé. Elle n'en laissa rien paraitre car cette nuit, elle serait la muse de tristan, elle se devait de ne penser qu'à lui...
Tristan commença à y mettre du sien, arrachant un léger frisson à la sorcière qui se laissait dans ses caresses. Soudain, quelques papillons apparurent, phosphorescent, encore plus que la sorcière ne l'était, tournant autours des deux jeunes gens, laissant derrière eux un étrange petit nuages scintillant. Selena sourit, tournant légèrement le visage pour embrasser les doigts de Tristan poser sur sa joue. Elle se redressa lentement, de façon à être seulement poser sur les genoux et non plus assise sur tristan. De grande ailes apparurent dans son dos dans un doux flash lumineux, donnant l'impression que notre sorcières était un ange, reprenant ses embrassades et ses caresses.


Toujours cette voix mélodieuse et reposante, se sourire tendre et se regard pétillant. On pourrait facilement croire à un charme d'envoutement, mais rien de cela... Selena se demandait qu'elle idées pouvait immergée de l'esprit de l'écrivain à la vue de ses illusions, de ses sensations...se sentait-il plus calme, reposer ? sans doute, d'autant que les traits de son visage semblait plus détendu à présent...

Alors que les yeux de Tristan se perdaient dans le cou de Selena une sorte de lumière se mit à briller autour d'eux, non pas une mais des dizaines, de petits êtres de lumières gravitant tout autour de la sorcière et de l'humain. Ce dernier tenta de fixer son regard sur l'un d'eux, mais à chaque fois il disparaissait. Tendant une main vers l'un des insectes aux magnifiques ailes déployées, il attendit patiemment qu'il y en ai un qui se pose au creux de ses doigts ce qui ne se fit pas attendre. Ces fabuleuses créatures se transformaient alors en une poudre dorée au contact de la peau qui à son tour s'évaporait, dégageant toujours cette chaleur bienfaisante. Le jeune homme était complètement émerveillé par ce qu'il voyait, tel un enfant regardant pour la première fois quelques lucioles voleter au dessus d'un lac plongé dans les ténèbres de la nuit.

En disparaissant, le sable fin laissait apparaître l'odeur d'un parfum, un parfum sucré et entêtant comme l'on n'en trouve pas dans la réalité. Tristan huma longuement ce parfum et ses yeux se retrouvèrent attiré vers Selena, comme si les siens étaient de puissants aimants. Alors qu'il aspirait à reposer ses mains sur son corps sensuel, deux grandes paires d'ailes s'extrèrent de son dos, se déployant de toute leur envergure, magistrale. Piqué par une curiosité enfantine et irrésistible, il porta une main à la base de ses ailes, caressant les plumes tendues qui les constituaient. La voix gracile de la sorcière résonnait comme en echo dans son esprit :


L'écrivain eu du mal à rassembler ce qui lui restait de ses esprit pour bredouiller le seul mot qui lui venait à l'esprit :

- C'est... magnifique...

Sa voie s'évanouit en un souffle chaud presque inaudible tendis qu'il contemplait toujours toute la beauté de ce qu'il avait devant les yeux.

Tristan était émerveillé par ce qu'il voyait et selena, en était ravie! Un doux sourire se dessina sur sa bouche gourmande quand il vint à caresser les ailes qu'elle avait dans le dos.

- C'est... magnifique...

La sorcière perdit brusquement son sourire puis soudain, ce qui semblait dégager une douce chaleure devint glaciale, comme son regard puis ses ailes s'embrassèrent et elle lui dit:


Les murs se mirent à saigner, des cris d'enfant apeuré se firent entendre dans la pièces alors que les ailes de la sorcière s'évaporait dans un nuages de braises.


Puis dans un léger frôlement de lèvres, selena disparut en s'embrassant de la même manière que ses ailes.


J'ouvris les yeux, me redressant en sursaut, tremblotante, transpirante. Cette expérience m'avait demander beaucoup d'énergie. Je sentais encore les caresses de Tristan sur ma peau...il était temps que je mette fin à cela, je savais que j'aurais craquer.... Je repoussais ma couverture tout en passant une main sur mon visage. Je regardais autours de moi puis me laissa tomber en arrière dans mon lit avant de m'endormir comme une masse.

Alors que Tristan se perdait à la contemplation de ce qu'il voyait, Selena lui répondit, mais cette fois-ci d'une voix plus dure, plus mauvaise :

Magnifique ? mais de quoi parles-tu Tristan...regarde bien autours de toi....

Son sourire angélique était retombé, ses yeux avaient perdu leur éclat, presque leur vie pour ainsi dire et ses ailes venaient de prendre feu. Un mauvais pressentiment s'insinua en l'écrivain, la chaleur de la pièce retomba et même chuta mais l'auteur n'eut guère le temps d'écouter son pressentiment, que la pièce s'assombrit, un liquide que le jeune homme ne pouvait distinguer correctement mais qui s'apparentait à du sang suintait des murs, des cris se faisaient entendre, résonnant entre les quatre mur de la pièce comme un glas funèbre. Le cœur de Tristan fit un bon fulgurant dans sa poitrine, comme s'il cherchait à tout prix à s'échapper. Il sursauta mais des souvenirs lui revinrent en tête, ce qu'il fuyait lorsqu'il était enfant.

Je peux faire de ta vie un cauchemars... méfie toi toujours de ce que tu voit...

Tristan comprit tout ce qui se passait. Quand il était petit, certains sorciers de son âge s'amusaient à le tourmenter grâce à ce genre d'illusion. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi elle faisait cela. Il n'eut pas le temps de se poser d'avantage de questions que la sorcière disparut.La température redevint normale, le son de la télé était de nouveau accessible et les images aussi.

Tristan se débarrassa de ses vêtements et se coucha. Il s'en voulait de ne pas avoir compris et bien plus encore de ne pas avoir su garder sa position : il était neutre, un observateur bordel neutre !